Week end Afrique
17/18/19 janvier 2015
un vent venu d’Afrique (noire et francophone) va souffler sur l’Oasis.
Ouverture des portes de l'Usine le Samedi 17 à 14 Heures pour une exposition photos réalisées par Alain lui même lors de son voyage au pays Dogon, ainsi que d'une exposition d'objets artisanaux africains provenant de la propre collection d'Alain , Monique , Marie Françoise et Jean pour une première approche de cette région du Mali. Ils seront présents pour nous parler de leurs expériences dans ce pays.
A 15 Heures 30 Marie Françoise nous parlera du cinéma africain et de ses caractéristiques.
Alain et Monique nous présenteront leur projet "d'aide à la construction d'un puits au Pays Dogon". Nous pourrons leur poser toutes les questions souhaitées et leur donner des idées pour que ce projet se réalise au mieux.
A 19h : Un repas typiquement africain préparé par Monique et Alain, Marie Françoise et jean. La soirée se prolongera en convivialité et palabres.
INSCRIPTION OBLIGATOIRE 06 76 60 42 97
Dimanche 18 janvier
Dimanche l'Afrique est toujours à Lorgues. En effet à la salle Jacky
Mathevet à 15 h le film Timbuktu est programmé ce jour là.
Et Lundi à 14h
çà continue à l'Usine avec la présence d’Alain et Monique pour présenter
leur projet et l’expo toujours visible. Et Alain nous présentera un
montage sur le Mali.
TIMBUKTU
Film franco-mauritanien sorti en décembre 2014
Réalisation : Abderrhamane Sissako
Scénario : Abderrahmane Sissako, Kessen Tall
Acteurs principaux : Abel Jafri, Hichem Yacoubi, Fatoumata Diawara, Ibrahim Ahmed dit Pino.
Durée : 100 mn
Après Bamako, Abderrahmane Sissako propose un film poétique sur l’absurdité du djihad.
Immersion dans une famille Touareg pacifiste et musicienne confrontée aux djihadistes et aux règles qu’ils tentent d’imposer à coup de feu et de fouets.
Au Mali, aux portes de l’immense désert vit Toya et sa famille presque idyllique où manque l’eau mais où règne l’amour.
A ses images s’opposent celles des ruelles étroites de la ville opprimées où la peur des habitants est constante.
Abderrahmane Sissako dénonce l’horreur d’une réalité où les résistants bravent l’interdiction de jouer de la musique chez eux le soir au prix d’une sentence de 40 coups de fouets le lendemain.
Cependant, le réalisateur a l’intelligence de plonger au cœur de tous les points de vue sans aucun jugement, sans pathos, sans héros.
Les plans et les images mettent en lumière un pays magnifique, des acteurs éclatants.
Un cinéaste en colère mais qui n’oublie pas qu’il fait du cinéma